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De bien curieuses antiquités, habitées par le surnaturel, hantent notre réalité. Il suffit parfois d’observer attentivement autour de nous pour se trouver en présence de l’une de ces étrangetés. À la suite d'une acquisition, Erick Fearson, chasseur de l’étrange, a ouvert les portes d’un monde ténébreux. À ses risques et périls, cette dérangeante relique l'a mené au château de Tancarville, aux confins d’un univers d’ombre et de lumière où le diable en personne a élu domicile. En sortira-t-il indemne et saura-t-il distinguer les chimères de la réalité ? Rien n’est moins sûr. Tout est parti de cette relique vraiment étrange et fantastique. Qui aurait pu réellement croire qu’à travers cette antiquité, détentrice de secrets, j’allais m’approcher de l’ange noir et vivre une hallucinante aventure. Celui dont on dit que l’âme est impure. Celui que l’on nomme, avec raison et avec frisson, le prince des démons...

Par Erick Fearson

L’étrange antiquité

Les prémices de mon incroyable aventure ont débuté le 15 septembre 2001. Une bien étrange histoire en vérité. J’enquêtais sur un lieu réputé hanté au fin fond du Pays de Caux. J’avais un peu de temps à perdre et je décidais donc de flâner chez quelques antiquaires de la région à la recherche d’objets insolites et surtout mystérieux. Non loin de la ville d’Yvetot, à quelques kilomètres d’un charmant petit village dont j’ai oublié le nom, il y a, perdu au milieu de la campagne, une ancienne grange transformée en brocante. Peut-être allais-je trouver mon bonheur dans ce bric-à-brac impressionnant. J’étais loin de me douter à cet instant que ce que j’allais découvrir dépasserait mes espérances. En flânant seul parmi ces objets hétéroclites, je tombai sur un étrange petit crâne humain de la taille d’une petite balle. Celui-ci était sculpté dans de l’os. Je dois reconnaître qu’il était remarquablement façonné. Je décidai de m’en porter acquéreur. Intriguant bibelot mais pas exceptionnel. Au moment de régler mon achat et sur le ton de la confidence, le vendeur, derrière son vieux comptoir en bois patiné par le temps, me posa la question suivante :

- Vous intéressez-vous à ce genre d’objets ?

- Bien sûr, lui répliquai-je.

- Alors, suivez-moi...

Il m’emmena dans l’arrière-boutique et, me désignant du doigt un vieux coffre en bois, il reprit la parole.

- Il y a une semaine, un homme est venu me voir avec un lot d’objets anciens dont il voulait se débarrasser. Il y avait, je dois le reconnaître, des choses fort intéressantes et, avec ces objets, ce… comment dire ? Cette chose invraisemblable. Si je voulais les bibelots intéressants, je devais prendre ce lot. Je n’avais pas le choix, c’était le marché. Mais je dois vous avouer que je ne te tiens pas à conserver cette bizarrerie chez moi. Non pas que cela me fait peur… Disons que cela me met plutôt mal à l’aise. Et puis on ne sait jamais. Votre prix sera le mien !

Que voulait-il dire par "on ne sait jamais" ? En tout cas, c’était l’occasion pour moi de faire une bonne affaire. J’emportai avec moi, le coffre et son contenu étonnant pour une somme modique. Il s’agissait d’un crâne humain, surmonté de deux cornes ! Oui, vous avez bien lu : deux énormes cornes surmontaient cette boîte crânienne. L’étrangeté de cette chose me fascinait au plus haut point. Monstruosité humaine ou objet de culte très ancien ? Représentation d’une divinité païenne ou représentation du Malin ? Mes recherches m’en apprendront certainement davantage.

Plus tard, en observant et en palpant cette relique fascinante, à la recherche de quelques secrets oubliés, je remarquai un dépôt de cire et de sang séché sur le haut du crâne. Je pensai que cet étrange crâne devait servir comme autel pour un rite païen inconnu. Sang animal ou sang humain, je ne pus le dire à cet instant. Au cœur de cette étrangeté reposait un mystère bien plus grand encore. Effectivement, à l’intérieur, se cachait un papier calligraphié, jauni par le temps, comportant un intriguant poème :

Quelle étrange sensation
Me submerge à la vision
De ce crâne cornu
Et de peau dépourvu.

Est-ce l’œuvre d’un farceur
Créée de ses propres mains ?
Ou surgie des profondeurs
La création du malin ?

Et pourtant aucun lien.
Non, absolument rien
De nature humaine,
Ne lie cette boîte crânienne
A ces étranges cornes,
De ce bien curieux phénomène
De cette chose morne.

O, brave gens n’ayez pas peur,
Mais une angoissante rumeur
Avec, surgi des profondeurs,
Cet effrayant porte-malheur,
Parle d’actes de magie,
D’actes de sorcellerie.
Des actes sans cœur et sans chaleur,
Des actes contraires aux bonnes mœurs.

Mais laissons ces ouï-dire
Courir et puis mourir,
Car il n’est pire chose que de condamner sans savoir,
Des affirmations que l’on suppose et qu’on laisse croire.

Suivait ensuite un texte illisible car effacé par le temps et l’humidité. Mais, en conclusion de ce texte poétique, une mystérieuse phrase :

"Du lion, elle est devenue celle du diable, la peur s’est alors emparé de Tancarville".

Étrange texte en vérité. Mais la dernière phrase m’intriguait plus que le reste. De quoi pouvait-il être question ? Je fis mes valises et me rendis à Tancarville pour en avoir le cœur net.

Le château de Tancarville

Tancarville, petit village du pays de Caux célèbre pour son pont suspendu, abrite un château sur lequel planent quelques récits troublants. C’était l’occasion ou jamais pour moi de glaner quelques informations supplémentaires et de découvrir le sens caché de la mystérieuse phrase concluant ce poème obscur.

Au loin, sur la falaise que le temps égraine et surplombant l’estuaire de la Seine, mélancoliquement se dresse la fameuse forteresse des seigneurs de Tancarville. Au 12ème siècle, elle fut érigée par Guillaume de Tancarville et, sans ménagement, elle fut maintes fois démolie et rebâtie par les hommes et par les armes, au fil du temps. Pourtant malgré le temps qui passe, elle est encore debout aujourd’hui et abrite de tragiques et sombres histoires qui inspirent la terreur, des histoires que l’on raconte encore le soir au coin du feu. Parmi ces histoires qui sont encore d’actualité, peut-être se trouvait la clé de mon mystérieux message.

Je fis la connaissance de Jean Louis, membre de l’association des Amis du Château médiéval de Tancarville*. Celui-ci allait sans doute pouvoir m’aider. Voici ce qu’il m’apprit à propos des événements étranges survenus dans ce village normand au cours du temps...

Le spectre de Jeanne de Harcourt

Au 15ème siècle, la forteresse fut en partie détruite par les Anglais et remise sur pied par Guillaume de Harcourt. Un mystère enveloppait sa fille, Jeanne de Harcourt, la comtesse malaimée. Petite, bossue et indisposée à porter des enfants, elle fut répudiée par son mari, le duc de Lorraine, après huit années de mariage. Inconsolable, le chagrin éprouvé par l’abandon dans lequel l’avait laissé son mari qu’elle aimait d’un amour sincère, eut raison d’elle le 8 novembre 1488. Mais étrangement, son testament qui avait pour héritier François d’Orléans 1er, fils du célèbre Comte de Dunois, fut rédigé de sa fine main la veille de son brusque départ pour l’autre monde. Étonnante coïncidence en vérité ? Nul ne le sut en finalité car elle emporta son secret dans la tombe. Voulait-elle maintenant nous le révéler par ses fréquentes et troublantes apparitions ? Car la nuit venue, on peut entendre, dans la partie la plus récente du château, des pas résonnant lentement et lourdement dans le sombre couloir du premier étage…

Ces pas angoissants, surgis de l’autre monde, sont encore perceptibles aujourd’hui, comme le confirmait le témoignage de cet homme qui fut cuisinier au château. Au milieu des années 1990, un traiteur avait fait de la partie la plus récente du bâtiment, une salle de réception. Un soir, très tard, alors que le château était désert, des pas résonnèrent et furent entendus par le cuisinier qui finissait de ranger son plan de travail. Intrigué, il monta à l’étage mais les pas avaient cessé. Déambulant dans le couloir, cet homme s’est subitement trouvé face à une lueur inexplicable, de taille humaine. Celle-ci, flottant au-dessus du sol quelques instants, finit par s’évanouir ! Pris de panique, cet homme quitta le lieu.

Aujourd’hui, ce restaurant n’existe plus et l’endroit tombe en ruine. Mais cette lueur était-elle le spectre de Jeanne de Harcourt ? C’est fort possible. Nous devrions porter toute notre attention sur ces images spectrales surgies du passé, sur ce phénomène de hantise évident qui attise notre curiosité maintenant ! D’autant que l’atmosphère est vraiment très chargée dans ce couloir ténébreux. Durant toute ma visite de l’étage, j’ai eu le sentiment d’être accompagné par un "je ne sais quoi" impalpable, invisible, angoissant mais pourtant bien présent.

C’est fort intéressant mais aucun lien hélas avec mon antiquité. Sans faire référence au crâne cornu, je parlai à mon guide de l’énigmatique phrase qui concluait le poème étrange. Son visage perplexe s’éclaira soudain. Il me dit qu’il s’agissait sans aucun doute de la Tour du Lion rebaptisée la Tour du Diable. J’étais enfin sur la bonne voie.

La Tour du Diable

Il y a longtemps maintenant, les nuits sans lune, des hurlements sinistres et indescriptibles émanant du château parvenaient jusqu’aux oreilles des habitants de Tancarville. Certains ont pensé que les propriétaires des lieux organisaient des battues pour chasser les sangliers de la vallée. Mais un fait bien étrange remit en cause cette hypothèse.

Par une sombre nuit de fin octobre, une femme, appelée la "fagotière" parce qu’elle transportait des fagots de maison en maison, eut la frayeur de sa vie. Le soleil était couché depuis un bon moment quand elle longea le chemin bordant le château. C’est à cet endroit et à ce moment précis qu’un cri déchira le silence. Les oiseaux nocturnes prirent leur envol. Elle était seule… du  moins le pensait-elle, car un second cri surgit hors de la nuit, proche, très proche d’elle, lui inspirant une telle terreur qu’elle lâcha ses fagots et pris ses jambes à son cou. Au petit matin, elle raconta sa mésaventure à son mari qui lui rit au nez. Ce ne fut pas le seul d’ailleurs à se moquer de cette pauvre femme. L’homme est ainsi fait ! Quand il ne peut accepter l’inacceptable, il cache sa peur derrière un rationalisme rassurant et derrière un rire moqueur et puéril. Cette pauvre femme aurait-elle été le témoin bien involontaire de quelques rites secrets ?

Soudain, une date traversa mon esprit. Le 31 octobre ! C’est à cette date précise que se déroule la nuit de la Samhain, la nuit la plus importante de l’année pour tous les sorciers et sorcières qui peuplent nos contrées. La nuit où le monde des vivants rencontre le royaume des ombres. Ces rites se pratiquent bien souvent dans les forêts à l’abri des regards indiscrets. Un bois borde justement le château de Tancarville, et l’aventure de cette femme, aussi peu banale soit-elle, s’était déroulée fin octobre et, peut-être même avec un peu de chance, le soir d’Halloween. Utilisé comme autel, ce crâne cornu aurait très bien pu servir lors de ce Coven, c’est-à-dire lors de cette réunion de sorciers. Mais je dus laisser tomber la thèse de la Samhain car je constatai, après enquête, qu’elle ne fut pas la seule à vivre cet épisode troublant. De plus en plus de témoignages relatant cet étrange phénomène furent rapportés à des époques différentes. Petit à petit, le rationalisme ambiant s’émietta…

Une nuit, plusieurs soldats effectuant une patrouille, rapportèrent le même genre de faits. Après avoir traversé le village, ils se dirigèrent vers le château. Arrivé à une centaine de mètres de la forteresse, ce cri sinistre se fit de nouveau entendre et sema la terreur parmi les chevaux. Deux fois, des soldats furent tués sous les piétinements des équidés. Les autres montures, gagnées par l’affolement, se mirent à courir vers la porte du château.

Exorcisme en huis-clos

La rumeur d’une créature fantasmagorique planait donc sur le village. Les villageois soupçonnèrent les châtelains d’héberger une bête féroce pour en faire une arme redoutable. Certains faits de plus en plus bizarres marquèrent cette période d’obscurantisme. Faisant partie du bestiaire du malin, des corbeaux étaient retrouvés crucifiés aux portes et sur les volets des maisons. Dévorant le cœur des hommes, la peur grandissait de jour en jour. Un soir, pour mettre fin à cette angoisse irraisonnée, les hommes du village s’armèrent de leur courage et se dirigèrent vers le château.

Lorsqu’ils arrivèrent dans la cour intérieure, devant une tour sombre, un cri horrible à glacer le sang, mi-humain mi-animal, les paniqua au plus haut point. Il existe, dans ce palais obscur, de sombres souterrains et de funestes couloirs où furent malheureusement jetés de nombreux prisonniers pour un voyage sans espoir de retour. Serait-ce l’âme de ces pauvres bougres que l’on entendrait hurler à la mort, à la recherche du repos éternel ? Où serait-ce … ? Non ! Il est préférable de ne pas y penser. Mais sachez cependant que certaines langues affirment que le malin en personne aurait élu ses quartiers dans la Tour du Lion. Depuis ce temps lointain et inconnu, cet emplacement, la Tour du Lion, fut rebaptisé de son nom. La Tour du Diable, elle est devenue ! Par de persistantes et d’incroyables rumeurs, sa présence inspirait la crainte et la terreur parmi les habitants de Tancarville. Sans plus tarder, il fallait faire exorciser l’endroit.

Un aumônier fut appelé et, rapidement, la grande procession ordonnée. Il fallait faire vite ! C’est ainsi que, pour apaiser les esprits, la croix, l’eau bénite et tout l’attirail qui accompagnaient cette mascarade, furent de sortie. L’exorcisme allait pouvoir commencer. Le combat allait être rude car il s’agissait, ni plus ni moins, que d’exorciser Satan en personne et de le forcer à quitter ces lieux à tout jamais. À l’entrée de la tour, les villageois qui avaient bravement suivi la procession rebroussèrent chemin par leur couardise et leur peur de l’inconnu. Le saint homme allait devoir se débrouiller seul. Sans mentir, on peut dire que la peur se lisait sur le visage du chapelain, le saint goupillon à la main,. Après s’être signé par trois fois, il pénétra, seul, au milieu d’un silence pesant, dans l’effroyable sanctuaire de la Bête. Personne ne sut réellement ce qui s’était passé mais, après quelques minutes qui parurent interminables, l’homme d’église en sortit le visage défait, déclarant qu’il s’était retrouvé en face du monarque des Enfers et l’avait vaincu triomphalement en l’exorcisant. Le Malin, le visage déformé par une épouvantable grimace démoniaque, s’était retourné en Enfer. A bon entendeur…

Des secrets bien gardés

Le lierre prenant possession de ces vieilles pierres, je me trouvai planté devant cette tour imposante et d’un aspect assez sinistre. Les corbeaux qui, dans un battement d’ailes, s’éloignaient à mon approche, étaient les seuls occupants de ce lieu. Je pénétrai avec prudence dans la Tour du Diable. Un frisson inexplicable me parcourut la colonne vertébrale. Je me sentis mal à l’aise et mon pouls s’accéléra. Pourtant, je n’avais aucune raison de m’inquiéter. L’endroit était froid et sombre. Mes yeux s’habituèrent à l’obscurité mais je ne perçus rien. Malgré tout, quelque chose de malsain émanait de ces pierres. La présence du démon se faisait-elle encore sentir ou tout ceci n’était-il que le fruit de mon imagination ? Je ne sais que penser… A ma droite, se trouvait l’entrée ou s’était réfugié le prince du mal mais malheureusement, celle-ci était obstruée. Avait-on peur d’y retourner ? Pourquoi ?

Certains disent que le diable n’aurait jamais quitté cet endroit et serait prisonnier à tout jamais de cette obscure tanière. Peut-être… L’atmosphère lourde et pesante pourrait le laisser penser. Cependant, je peux émettre de sérieux doutes quant à la présence du seigneur des ténèbres à Tancarville car, après tout, l’homme de foi fut le seul à l’avoir vu… L’homme avait donné au patriarche des démons une forme monstrueuse, mi-homme, mi-chèvre, dotée de cornes et d’une paire de sabots crochus. Extériorisation picturale de nos peurs et de nos angoisses enfouies en nous depuis la nuit des temps ou réalité physique ? Ce crâne cornu, aujourd’hui en ma possession, aurait-il un rapport avec la "chose" de cette tour ? Pourtant, depuis cette époque, cette tour a gardé le nom de "Tour du Diable" et le refuge de l’archange du mal est aujourd’hui inaccessible. En outre, les anciens se signent quand ils passent à proximité.

J’arrivai au terme de mon voyage et le doute s’installait en moi. Beaucoup d’images et de questions flottaient dans mon esprit. Des questions qui resteraient probablement sans réponse et c’est peut-être mieux ainsi. Malgré tout, une question revient sans cesse me hanter : La plus grande ruse du diable n’est elle pas de vous persuader qu’il n’existe pas ?

Avertissement : Si vous projetez de vous rendre à Tancarville, je tiens à vous préciser que ce château est une propriété privée. L’endroit est inhabité aujourd’hui. Cependant, il y a en permanence un gardien qui veille. Si votre intérêt pour ces pierres et ces phénomènes est sincère, peut-être que celui-ci vous laissera déambuler parmi les ruines. Mais quoi qu’il en soit, respectez cet endroit ! E. F.

(*) Château de Tancarville, Canton de Saint-Romain-Colbosc, Seine-Maritime
Avant toute visite et par souci de déontologie, Maison-Hantee.com vous recommande de s'adresser à la Mairie de Tancarville, auprès de l'Association des Amis du Château de Tancarville (Tél : 02 35 96 00 21 - Fax : 02 35 56 41 82)

Pour aller plus loin : Arsène Lupin à Tancarville

"Le château de Tancarville, en particulier, a inspiré l'écrivain [Maurice Leblanc], qui y a régulièrement séjourné, invité par son autre sœur, Jehanne. Il s'installe alors dans la tour de l'Aigle, un repaire vertigineux composé de trois pièces polygonales reliées par un escalier en colimaçon. C'est là qu'il écrit une partie du Bouchon de cristal. Et, sous des noms divers, la silhouette massive du château de Tancarville croisera le destin d'Arsène Lupin dans Les dents du tigre ou La femme aux deux sourires. Pourtant, si le gentleman cambrioleur revenait aujourd'hui dans la tour de l'Aigle, en apercevant, par-delà les méandres de la Seine, le complexe pétrochimique de Port-Jérôme d'un côté et l'interminable pont suspendu de Tancarville de l'autre, il en avalerait sans doute son monocle."

Extrait de l’article "La vérité sur Arsène Lupin" de Jérôme Dupuis
Publié dans le magazine Lire de Septembre 2004

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© Crédits photographiques : Philippe Prost, à l'exception de l'image du crâne (E.F.)

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