>> Retour Actualités

>> Retour Etrange

[Accueil littérature]

A chaque fois que paraît une nouvelle anthologie de récits fantastiques se pose la même question : existe-t-il un genre fantastique ? Les anthologistes qui ont la dure tâche de sélectionner les histoires entrent dans la même valse des définitions : fantastique, surnaturel, merveilleux, insolite, étrange, bizarre,… Comment choisissent-ils les nouvelles ? Comment vont-ils les répertorier ? Ne risque-t-on pas de retrouver les mêmes œuvres classiques, largement éditées dans de nombreuses collections, au détriment de contes plus rares ? Je suis toujours étonné par la difficulté des librairies pour inventorier les livres fantastiques, hésitant à faire entrer tel ou tel roman dans une catégorie : science-fiction, fantasy, horreur, fantastique, paranormal, contes & légendes ? Exit l’ésotérisme, rangé en sciences humaines ! Exit les thrillers fantastiques, classés avec les polars. Bref, on en perd son latin.

A l’occasion de la parution chez Omnibus du recueil Chefs d’œuvre du fantastique (1), intéressons-nous à la question qui a souvent agacé Stephen King : peut-on définir le fantastique ?

Par Olivier Valentin

En littérature, le fantastique est un genre difficile à cerner car il échappe à tout système normatif. Il n’a ni œuvre de référence, ni théoricien, ni école de pensée. Souvent décrié comme un genre mineur voire une paralittérature, c’est une écriture confidentielle, malaimée des intellectuels, et qui a toujours cloisonné les écrivains. Et pourtant, le fantastique est une passerelle entre deux mondes formidables : notre réalité et l’imaginaire.

Faire croire

Selon Joël Malrieu, auteur d’un essai sur Le fantastique (2), et qui signe la préface des Chefs d’œuvre du fantastique, « le fantastique est avant tout une réflexion sur le réel ». Il s’appuie sur le monde qui nous entoure. Tout simplement. Et plus le glissement du réel vers l’imaginaire est imperceptible pour un lecteur, plus le récit est efficace. Sinon, il devient merveilleux. L’ambition du fantastique, c’est de faire croire, non de faire rêver. Le fantastique prend donc racine dans notre quotidien. Il apparaît comme « une sorte de regard jeté sur l’inconnu » allant même jusqu’à plonger dans les méandres de l’esprit humain. Le fantastique est un genre polymorphe qui s’est nourri de différents courants de pensée (la psychologie, l’occultisme, la science), depuis l’émergence du roman gothique, dans la seconde moitié du 18e siècle.

Dès le 17e siècle, la mort occupe une place prépondérante dans l’inspiration des artistes. Expulsés des centres-villes, les cimetières acquièrent une dimension mélodramatique. On les investit de fantasmes effrayants. La mort y est diabolisée. Inspirés de mythes et de légendes locales, de nombreux récits ramènent les morts des cimetières aux chaumières. On tremble au coin du feu.

Puis, une date-clef va malgré tout marquer un point de départ dans l’histoire du fantastique : 1764. Cette année-là, l’écrivain et politicien britannique Horace Walpole, 4e comte d’Oxford, publie le Château d’Otrante, premier roman dit "gothique" qui va esquisser les codes de la littérature noire. L’édition originale de ce roman est présentée par l’auteur comme la traduction d’un manuscrit imprimé à Naples, en 1529, et découvert dans la bibliothèque "d’une vieille famille catholique du nord de l’Angleterre". Lequel manuscrit découle d’une histoire plus ancienne remontant au temps des Croisades. Mais, très vite, l’auteur reconnaît avoir inventé cette genèse pour mieux entourer son livre de mystère. Avait-il déjà inventé le marketing de l’édition ?

A l’instar d’Hamlet (1601) de Shakespeare, le Château d’Otrante est une intrigue amoureuse malmenée par des phénomènes surnaturels dans les ruines d’un vieux château. L’esthétique des vieilles pierres, la thématique de la vengeance d’outre-tombe et les nombreuses références au médiéval marquent d’ailleurs profondément le genre gothique. Trente ans plus tard, Ann Radcliffe publie les Mystères d’Udolphe, autre roman noir qui permet au genre d’accéder à un véritable engouement populaire.

Quelles sont les raisons d’un tel succès ? Dans son étude sur le Fantastique anglo-saxon (3), Françoise Dupeyron-Lafay parle d’une œuvre exutoire qui permet à la société anglaise d’échapper aux rigidités du courant de pensée de l’époque : « L’époque des Lumières ne croit plus vraiment au merveilleux ni au surnaturel, et elle a tenté d’éradiquer les superstitions, filles de l’ignorance aux yeux de la société anglaise du XVIIIe siècle, si civilisée, si polie, si cultivée et raisonnable, dont la religion, très rationnelle, se situait aux antipodes de l’idolâtrie catholique. Il fallait donc cette sécularisation et cette perte du sacré, éliminé du quotidien, pour que le merveilleux et l’imaginaire puissent devenir des objets de plaisir esthétique et des sujets littéraires. La peur devenait donc un jeu, et l’on s’amusait à la provoquer ou à l’éprouver par roman interposé, puisque le réel ne savait plus donner le frisson du merveilleux. ». Le besoin de sensations fortes est tel qu’il faut une échappatoire à la morale grâce à une littérature de frissons.

Second temps fort dans l’émergence du courant fantastique : les années 1820. Soucieux de régénérer la littérature d’imagination, deux journalistes français repèrent un auteur allemand, E.T.A. Hoffmann, et son recueil de contes titré Fantasiestücke in Callot's Manier. L’un d’eux va d’ailleurs traduire le mot "Fantasiestücke", initialement "fantaisie", par l’adjectif "fantastique", accordant à ces Contes fantastiques (1829) une tonalité surnaturelle. L’apparition du terme "fantastique" aurait donc été une erreur de traduction ou d’interprétation !

En 1830, Charles Nodier, auteur d’un manifeste Du fantastique en littérature, est le premier à produire des contes fantastiques en France. Il sera suivi par Gautier, Mérimée, Maupassant, Nerval, Villiers de l’Isle-Adam et même des auteurs plus "conventionnels" comme Balzac.

Quant à l’Angleterre victorienne, elle rencontre plus de difficultés à s’écarter du roman gothique pour adopter la célèbre littérature de fantômes qu’on lui connaît si bien (M.R. James, Charles Dickens, Henry James ou Oscar Wilde). Car, comme aux Etats-Unis, les histoires surnaturelles sont contrariées par le roman d’épouvante qui fait son apparition en s’appuyant sur les dégénérescences de la science. Le fantastique anglo-saxon révèle les zones d’ombre inquiétantes de la psyché humaine et produit des monstres, mi-hommes mi-bêtes, comme la créature de Frankenstein (Mary Shelley, 1818), Dr. Jekyll et Mr. Hyde (R.L. Stevenson, 1886), le singe-criminel de Double Assassinat dans la rue Morgue (Edgar A. Poe, 1841) ou Dracula (Bram Stoker, 1897).

Faire peur

Pour définir le fantastique, encore faut-il comprendre comment il fonctionne, notamment au 19e siècle. Pour l’écrivain américain H.P. Lovecraft, l’un des pères de la littérature fantastique et d’épouvante du 20e siècle, « l’émotion la plus ancienne et la plus forte chez l’homme est la peur, et la peur la plus ancienne et la plus forte est la peur de l’inconnu » (Epouvante et surnaturel en littérature). La question est donc : qu’est-ce qui fait peur aux lecteurs ? Réponse : Ce qui les touche au plus près de leur quotidien et qui revêt un caractère troublant.

Il n’est donc plus question de lieux reculés comme les châteaux ou les abbayes en ruines, de personnages stéréotypés ou de récits dans un passé trop lointain. Selon les mots de Françoise Dupeyron-Lafay, « le familier devient le règne de l’inquiétude et de la peur ».

La criminologie émerge en même temps que le fantastique. Certains récits sont donc inspirés par les grandes affaires criminelles de l’époque (Jack l’éventreur) ou par les phobies morbides (enterrements prématurés). Les maisons bourgeoises deviennent le théâtre d’événements inexplicables. Les personnages sont simplifiés, permettant ainsi l’identification avec le lecteur. Conséquence : « la banalisation de la terreur et sa domestication ont pour pendant son intériorisation ». Pour Françoise Dupeyron-Lafay, l’homme devient lui-même un phénomène fantastique. Cette évolution de l’homme dans la littérature de l’imaginaire lui permet ainsi de définir plusieurs types de fantastiques.

Tout d’abord, le fantastique psychologique découle des sciences et des inquiétudes suscitées par les psychopathologies. C’est l’époque de Charcot et l’étude de l’hypnose. Il n’y a pas d’interventions diaboliques mais les fantasmes de personnages victimes d’aberrations mentales.

Le fantastique occulte ou surnaturel est une « échappée imaginative vers le surnaturel en réaction au positivisme ambiant ». C’est l’engouement pour les fantômes et les maisons hantées.

Le fantastique jovial et humoristique est une parodie du fantastique. Il fait rire là où il devrait faire peur. Le fantôme des Canterville, d’Oscar Wilde, en est la meilleure illustration. Tout comme le "sportive gothic" (gothique facétieux) de Washington Irving (Sleepy Hollow).

Le fantastique sentimental, comme chez Elizabeth Gaskell, amie de Charles Dickens et grand auteur de ghost stories, permet de critiquer les mœurs victoriennes, sous couvert de romantisme, en s’adressant plus particulièrement aux femmes.

Le fantastique grotesque révèle la face sombre du fantastique, empreint de macabre voire de satanisme. Sortant des bas-fonds (l’adjectif "grotesque" vient du mot "grotte", en référence au monde souterrain, aux fouilles archéologiques et aux excavations), l’événement fantastique est « esthétiquement incorrect ». Son but est de choquer et de pousser l’individu à régresser vers l’animalité.

Quant au fantastique réaliste, le plus courant, il naît dès les années 1850 et prouve que le quotidien et la contemporanéité peuvent être des sources de peur. La méthodologie est simple. L’auteur doit « décrire des sensations ou des sentiments généralement éprouvés par tout un chacun ». Le narrateur est un personnage ordinaire et de préférence incrédule dans le domaine du surnaturel. Dans le récit fantastique, il raconte lui-même une histoire, au coin du feu, souvent pendant la veillée de Noël (tradition du conte de Noël popularisé par Charles Dickens ou M.R. James), et prend soin d’en garantir l’authenticité par des documents ou la caution d’un personnage de science comme un médecin. Emprunté à une vieille légende, familiale, locale ou régionale, le récit qu’il relate est antérieur à la période où il est rapporté car le passé est source de revenance. Ce qui tend à souligner la persistance du mal à travers le temps. En outre, le narrateur a du mal à exprimer ses impressions ou à décrire les situations extraordinaires, le non-dit servant de tremplin à l’imagination.

Selon Joël Malrieu, « le récit fantastique repose sur la confrontation d’un personnage isolé avec un phénomène, extérieur à lui ou non, surnaturel ou non, mais dont la présence ou l’intervention représente une contradiction profonde avec les cadres de pensée et de vie du personnage, au point de les bouleverser complètement et durablement ». Les meilleures histoires fantastiques sont donc celles qui vous prennent toujours par surprise. Un personnage ordinaire qui pourrait être vous vit une histoire banale jusqu’à « l’intrusion brutale du mystère dans la vie réelle », selon les mots de Pierre-Georges Castex (Le Conte fantastique en France de Nodier à Maupassant, 1951).

Le fantastique devient alors un point de vue. Un autre théoricien du fantastique, Tzvetan Todorov, écrit dans Les Fantômes de Henry James (1970) : « Le récit fantastique se caractérise non par la simple présence d’événements surnaturels, mais par la manière dont les perçoivent le lecteur et les personnages. Un phénomène inexplicable a lieu ; pour obéir à son esprit déterministe, le lecteur se voit obligé de choisir entre deux solutions : ou bien ramener ce phénomène à des causes connues, à l’ordre naturel, en qualifiant d’imaginaires les faits insolites ; ou bien admettre l’existence du surnaturel et donc apporter une modification à l’ensemble des représentations qui forment son image du monde. Le fantastique dure le temps de cette incertitude ; dès que le lecteur opte pour l’une ou l’autre solution, il glisse dans l’étrange ou dans le merveilleux. »

Faire réfléchir

Le fantastique est donc la confrontation d’un personnage anonyme, sorte de Monsieur Tout-le-Monde, avec un phénomène qui le pousse à tout remettre en cause. S’engagent alors une réflexion sur soi et sur le monde.

Auteur de l’excellent recueil de contes, Les Mille et un fantômes (1849), Alexandre Dumas écrivait : « Les fantômes ne se montrent qu’à ceux qui doivent les voir ». Tout devient, en effet, affaire de perception. Dans son étude, Joël Malrieu attribue au personnage fantastique une « acuité exceptionnelle qui le prédispose à percevoir le phénomène, alors même qu’il ne cherche pas spécialement cette intervention ». Fréquemment, le héros est isolé et vit une existence superficielle. C’est un personnage transparent et sans mystère. Malgré son intelligence et son bon sens, il est sceptique et incrédule, devenant ainsi une proie facile pour un phénomène étrange. Ce qui fait dire au chasseur de vampires, le Professeur Abraham Van Helsing, dans Dracula, de Bram Stoker : « Vous raisonnez de façon très juste, mais vous avez aussi des préjugés. Vous ne laissez pas vos yeux voir ni vos oreilles entendre, et tout ce qui ne fait pas partie de votre vie quotidienne, vous n’en tenez guère compte. Ne pensez-vous pas qu’il y a des choses qui, même si vous ne les comprenez pas, existent cependant ? Et que certains d’entre nous voient ce que d’autres ne voient pas ? ».

Ebranlé par le phénomène, le personnage en perd son identité, sombrant bien souvent dans la folie, ultime étape du parcours initiatique.

Dans Chefs d’œuvre du fantastique, l’anthologiste Jacques Goimard a réuni des histoires fantastiques, peuplées de fantômes et de vampires, de présences mystérieuses et dérangeantes, où la réalité ordinaire a rendez-vous avec l’étrange. Trente-trois nouvelles qui poussent à douter de nos certitudes. Aux côtés des maîtres comme Dickens, Poe, Gautier, Maupassant, Mérimée ou Lovecraft que nous avons déjà cités, on trouve des écrivains, plus discrets et pourtant dignes héritiers ou modèles des grands noms de la littérature fantastique. Thomas Owen (Père et fille) est un disciple de Jean Ray (La ruelle ténébreuse). Flirtant avec l’horreur, ses récits cultivent l’angoisse et le suspense, avec une pointe de sensualité et d’humour, jusqu’aux dernières lignes, laissant souvent le lecteur sans voix. Adalbert Von Chamisso (L’étonnante histoire de Peter Schlemihl) a inspiré Hoffmann (Le marchand de sable) et Andersen. Lovecraft admirait Algernon Blackwood (Sortilège du fond des âges) et fut ami avec Donald Wandrei (L’œil et le doigt). C’est une grande famille. Et depuis, le cinéma et la télévision ont bousculé les règles du jeu en produisant des auteurs, par ailleurs scénaristes (Stephen King, Richard Matheson, Ray Bradbury). Leur écriture est souvent pensée pour être adaptée à l’image. Or, souvent, en extériorisant le fantastique à grands renforts d’effets spéciaux, le cinéma n’a pas souvent servi le genre.

Si le fantastique prend racine dans le réel, tout est alors fantastique ? Il faut aller chercher un début de réponse chez le dessinateur Edgar P. Jacobs, auteur des aventures de Blake et Mortimer. Dans une interview datant de 1967 et rapportée par René Nouailhat dans son livre Jacobs, la marque du fantastique (4), l’auteur belge a déclaré : « J’estime qu’il y a encore sur terre suffisamment d’objets ou d’événements étranges à déchiffrer ou défricher. Je préfère donc des sujets axés sur des faits réels ou des possibilités plus ou moins lointaines, mais puisés dans ce que j’appellerai le mystère quotidien ou l’inexplicable présent. Je me propose de les mener ensuite jusqu’aux conséquences les plus extrêmes, tout en les transcendant en une exaltante épopée dans laquelle je m’efforce de faire passer un souffle épique et généreux ».

Le fantastique en littérature est-il alors une atmosphère ou une règle scénaristique ? La conclusion met-elle un point final à l’énigme, compromettant ainsi toute appellation fantastique ? Dans sa préface du Diable de Pimlico (5), les nouvelles aventures de Harry Dickson par Gérard Dôle, aux éditions Terre de Brume, François Ducos se demande si ce personnage, popularisé par Jean Ray, était un détective de l’occulte et si ses enquêtes étaient fantastiques ? Sa réponse est sans appel : « Ce fantastique-là, car la série baigne cependant pour une large part dans le fantastique, n’a pas de vrai vampire, pas de vrai loup-garou, et s’il y a quelques rares spectres ou morts-vivants, c’est par inadvertance. Aussi faut-il s’entendre sur le contenu du fantastique en question. Si le surnaturel est quasi absent, que reste-t-il ? De supposées aberrations de la nature, quelques prodiges d’une science infernale, des détails insolites qui chagrinent, un renversement des valeurs où l’illogisme est roi, des impressions singulières difficiles à formuler, et un lecteur bien obligé le plus souvent, de se fabriquer son fantastique. Car c’est avant tout une affaire personnelle, d’interprétation, dans laquelle le fait de suggérer, de montrer le moins possible stimule l’imagination, celle-ci devenant alors comme folle. Elle échafaude l’inimaginable, et détourne le récit à son profit. On entre dans une auberge de l’éventualité, de la perplexité, où sont servies des propositions aptes à repousser les limites du vraisemblable, et laissant au final un aussi volontaire que subtil goût d’inachevé ».

Puissent ces Chefs d’œuvre du fantastique vous laisser sur votre faim. Car, si vous en êtes rassasié, c’est que le fantastique a cessé d’être fantastique.

O. V.

*****************************************************************

(1) Chefs d’œuvre du fantastique de E.T.A. Hoffmann à Stephen King, textes choisis par Jacques Goimard, préface de Joël Malrieu, notices biographiques des auteurs par Martine Martiarena, Editions Omnibus, août 2007.

(2) Le fantastique, Joël Malrieu, Collection Concours littéraires, Editions Hachette, mars 1992.

(3) Le fantastique anglo-saxon : Au-delà du réel, Françoise Dupeyron-Lafay, Editions Ellipses, juillet 1998.

(4) Jacobs, la marque du fantastique, René Nouailhat, Editions Mosquito/CRDP de Franche-Comté, janvier 2004.

(5) Le Diable de Pimlico : Les nouvelles aventures de Harry Dickson, Gérard Dôle, Editions Terre de Brume, novembre 2006.

Bon plan : Vous recherchez des romans ou des recueils de nouvelles fantastiques, rares ou épuisés, à des prix abordables ? Vous habitez Paris ? Rendez-vous à la bouquinerie spécialisée L’Amour du Noir, 11 rue du Cardinal Lemoine 75005 Paris (ouvert tous les jours de 12h à 19h).
Tél : 01 43 29 25 66
E-mail : amourdunoir@wanadoo.fr
Site web : http://perso.wanadoo.fr/amourdunoir

Accueil | Actualités | Dossiers | Evénementiel | Contacts

.

© Maison-Hantee.com