>> L'avis d'un chasseur de fantômes

>> Dossier intégral (PDF)

[Retour lieux hantés]

Alors que Fantômes et sciences d’observation (1), un manuscrit oublié de Camille Flammarion, vient de paraître aux éditions JMG, Maison-Hantee.com a poussé les portes de son ancien observatoire de Juvisy, près de Paris, pour percer les secrets de l’homme de toutes les sciences, normales et… paranormales !

Car si l’astronome est surtout connu pour ses travaux d’astrophysique et de botanique, il s’est aussi illustré dans l’étude des forces psychiques inconnues, allant jusqu’à tenter de prouver la réalité des maisons hantées. Y est-il parvenu ? Nous avons sondé les souvenirs de sa demeure qui, aujourd’hui, se bat pour retrouver son prestige d’autrefois, avec le soutien de la communauté scientifique. Interdit au public en attendant des jours meilleurs, l’Observatoire de Juvisy est encore hanté par la mémoire du plus illustre des savants du siècle dernier. Avec la complicité des époux Fuentes qui veillent scrupuleusement sur le patrimoine inestimable de Camille Flammarion, nous avons soufflé sur la poussière pour vous sensibiliser à l’avenir incertain d’un lieu de mémoire. Visite guidée dans les coulisses d’une épave engloutie au fond d’une mer d’étoiles…

Par Olivier Valentin

A l’occasion des Journées Nationales du Patrimoine, France 2 diffusait un reportage le 18 septembre 2005 pour sensibiliser l’opinion publique au triste destin d’un lieu de mémoire qui se dégrade rapidement, l’Observatoire de Camille Flammarion, à Juvisy-sur-Orge, dans l’Essonne. Après cette diffusion, une foule nombreuse afflua dans le parc pour constater l’ampleur des dégâts.

Malgré l’indifférence manifeste des pouvoirs publics, la Société Astronomique de France et l’Association des Amis de Camille Flammarion tentent de trouver des fonds pour ressusciter le site et sauvegarder le patrimoine d’un des plus illustres astronomes français.

C’est la parution récente d’un ouvrage inédit de Camille Flammarion, consacré aux fantômes, qui a attiré notre attention.

En effet, au-delà de ses engagements scientifiques, il se consacra à l’étude des phénomènes paranormaux et, en particulier, aux maisons hantées. Cet intérêt scientifique, mais néanmoins sulfureux, de Flammarion pour l’au-delà conduisit sa veuve, Gabrielle, à occulter cet aspect des travaux de son époux, afin d’éviter de jeter le discrédit sur le reste.

Pourtant, il n’avait adhéré à aucun mouvement ésotérique, ni au spiritisme ! Depuis l’enfance, sa curiosité le poussait à s’intéresser aux mystères de la nature. Emporté par l’engouement des savants pour l’irrationnel à la fin du 19ème siècle, il avait, lui aussi, succombé à la tentation de résoudre les énigmes du paranormal.

Y est-il arrivé ? Pour en savoir plus, il nous fallait comprendre l’homme de science jusque dans l’intimité de sa propriété, aux portes de Paris.

Aujourd’hui, l’Observatoire de Juvisy a des allures de maison hantée. Un comble pour celui qui voulait en percer les secrets !

Par une après-midi froide et ensoleillée de janvier, nous avons rendez-vous avec Patrick et Catherine Fuentes, à qui l’on doit, entre autres, la publication de Fantômes et sciences d’observation. Avec Jacques Pernet, responsable du fonds Flammarion à l’Observatoire de Juvisy, le couple veille sur les intérêts de l’héritage du savant. A notre arrivée, nous croisons la crème des astronomes, en réunion à Juvisy, dans une annexe de l’observatoire.

Catherine Fuentes nous conduit à l’Observatoire, interdit au public pour des raisons de sécurité. Le parc, quant à lui, propriété de la commune, est ouvert aux Juvisiens.

Le dernier repas de l’Empereur

Avant d’y pénétrer, nous faisons un retour en arrière de quelques siècles.

A l’origine, existait un "gîte royal" qui, selon Flammarion, aurait vu passé Louis XIV. Détruit en 1724, il fut remplacé par une auberge, construite en 1730 par les Minimes de la Place Royale à Paris. Fréquentée par la Cour de France lors de ses déplacements à Fontainebleau par le Pavé Royal de Lyon, le bâtiment fut complété par un relais de poste en 1738. Vendu comme bien national à la Révolution Française, il fut le théâtre d’une singulière visite, le 30 mars 1814. A quelques jours de sa première abdication à Fontainebleau, l’Empereur Napoléon Ier y fit un court séjour, en compagnie de son Ministre des Affaires Etrangères, Caulaincourt, le temps pour le Général Bélliard de lui apprendre la capitulation de Paris et… la chute de l’Empire !

En 1843, l’ouverture de la gare de Juvisy entraîna la fermeture du relais de poste. Peu de temps après, un bordelais, Louis-Eugène Meret, amateur d’horticulture, racheta la propriété pour la convertir en maison d’agrément. Mais les Prussiens occupèrent les lieux et défigurèrent le parc pendant la guerre de 1870. Refusant d’y revenir, Meret, féru d’astronomie et de sciences physiques, en fit don en 1882 à l’auteur de "L’Astronomie populaire", Camille Flammarion.

Enfant des étoiles

Aîné d’une famille de quatre enfants (dont le second, Ernest, fut le fondateur des éditions Flammarion), Camille fut un enfant curieux dont l’imagination n’avait de cesse d’investir les phénomènes de la nature. D’un milieu modeste, il fut élevé chez le curé de son village natal, à Montigny-le-Roi, en Haute-Marne. Alors que ses parents rejoignaient Paris pour prospérer, Camille entra au petit séminaire de Langres.

En 1856, faute de moyens pour financer ses études, il obtint son premier emploi à Paris en tant qu’apprenti chez un graveur ciseleur où il apprit le dessin. Convoitant le baccalauréat, il suivit des cours du soir mais des problèmes de santé l’obligèrent à consulter un médecin. Ce dernier lui trouva une place d’élève astronome à l’Observatoire de Paris. Camille avait 16 ans !

Quatre ans plus tard, il se distingua de ses confrères en s’interrogeant sur la possibilité d’une vie extra-terrestre qui justifierait l’observation du ciel. Avec la publication en 1862 de La pluralité des mondes habités, il créa la polémique, allant même jusqu’à se mettre à dos les milieux cléricaux en 1867 avec Dieu dans la nature

En 1874, il épousa son amour de jeunesse, Sylvie Petiaux, et l’emmena en ballon pour leur voyage de noces.

La consécration survint en 1879 avec la parution de son Astronomie populaire qui fut un véritable événement de vulgarisation pour la science des étoiles.

Louis-Eugène Meret ne confiait donc pas sa propriété à n’importe qui…

La naissance d’un observatoire

A l’entrée du parc, de part et d'autre d'une étoile, on peut lire sur le portail la devise latine "Ad veritatem per scientam" ("Vers la vérité par la science"). C’est la première construction menée par Flammarion dès l’acquisition du site.

Deux ans plus tard, il fit achever la coupole de 5m de diamètre par l’ingénieur Gilon. Une structure intérieure en bois supporte un revêtement en métal fixé par 4 800 vis. Dans les murs, il fit percer des hublots circulaires de différentes couleurs pour moduler l’éclairage selon les observations.

Il lui fallut deux années de plus pour construire la plus grande lunette astronomique du monde, de monture équatoriale. Inspirée de celle de l’Observatoire de Paris et élaborée par Bardon (optique), Gaussin (mécanique) et Bréguet (horlogerie), elle possède un objectif de 240mm de diamètre et une distance focale de 3,75m, permettant de grossir jusqu’à 600 fois !

En même temps qu’il fondait la Société Astronomique de France, Camille Flammarion inaugura l’Observatoire le 29 juillet 1887 en présence de l’Empereur du Brésil, Don Pedro d’Alcantara, passionné d’astronomie et dont le passage est rappelé par un arbre du parc qui lui est dédié.

En 1895, Flammarion fit ériger une tour pour faciliter l’accès direct des astronomes aux étages de travail sans passer par ses appartements privés. Et, en 1910, il prolongea la toiture terrasse et la ferma par un mur décoré d’un cadran solaire signé par l’architecte Roguet.

L’Observatoire était alors un lieu de recherche et d’observation dédié aux plus belles découvertes scientifiques de l’époque. Il ignorait tout de son funeste avenir…

Sortant de nos rêveries, nous poussons la porte d’entrée principale, surmontée de l’inscription "AUM" évoquant, selon la tradition hindoue connue de Flammarion, l’ascension de l’âme vers Dieu.

Un musée de la désolation

Les pièces du rez-de-chaussée, autrefois musée et salles de réception, sont plongées dans l’obscurité. Les volets sont tirés. La poussière cherche désespérément à se poser sur un mobilier depuis longtemps évacué. Pour le protéger de l’usure et du vandalisme, la Société Astronomique de France, unique héritière des locaux après la mort de Gabrielle, la seconde femme de Flammarion, en octobre 1962, a en effet vidé la résidence de son contenu. Les Flammarion n'eurent aucune descendance...
Dans le hall, un banc de métal rouille lentement. Plus aucune trace du buste d’Arago, œuvre de David d’Angers, qui trônait au pied de l’escalier, marquant la passion de Flammarion pour ce père de la vulgarisation scientifique moderne.

Dans un salon, nous tombons sur des panneaux de signalisation routière ! Propriétaire depuis 1972 du rez-de-chaussée et du premier étage, par un bail emphytéotique de 99 ans, la commune de Juvisy peut jouir librement de ces pièces à condition de les entretenir. A voir ce bric-à-brac sans cohérence avec l'endroit, on en déduit que le contrat n’a pas été respecté. Conséquence d’une politique de négligence, un musée de la désolation a remplacé les collections d’objets scientifiques de Flammarion. Il nous est pénible de constater qu’aucune mesure de sauvegarde n’a été prise par la mairie qui préfère s’embourber dans des croisades administratives au détriment de toute réhabilitation de notre patrimoine. Et ce n’est que le début d’une triste exploration…

Le centre névralgique des "forces naturelles inconnues"

Le premier étage comprenait les appartements privés de Camille Flammarion et de son épouse. Au détour d’un couloir, nous pénétrons dans l’ancienne bibliothèque, aux murs recouverts d’étagères vides. Autrefois, des milliers de volumes les garnissaient du sol au plafond, comptant les propres publications de Flammarion, une abondante littérature, des ouvrages rares sur l’histoire des sciences, le spiritisme, la théologie,…

Notre regard est attiré par de curieuses sculptures ornant les étagères en bois : des signes zodiacaux, des étoiles, des symboles scientifiques, des instruments,… Certaines d’entre elles ont été littéralement arrachées ! Victimes d’une période de vandalisme, explique Catherine Fuentes, lorsque la maison était ouverte aux quatre vents, dans les années 1980…

Erick est sous le charme de cette pièce fantomatique [voir son article]. Il faut dire que c’est ici que Flammarion organisa plusieurs séances spirites avec le médium Eusapia Palladino, en 1898. Cet intérêt pour les "forces naturelles inconnues", indépendantes de toutes considérations religieuses, lui fit reconnaître : "Je n'hésite pas à dire que celui qui déclare les phénomènes spirites contraires à la science, ne sait pas de quoi il parle. En effet, dans la nature, il n'y a rien de surnaturel ; il y a de l'inconnu, mais l'inconnu d'hier devient la réalité de demain". Flammarion s’est donc intéressé aux tables tournantes, persuadé que les apparitions et les déplacements d’objets étaient dus à des forces dont la source nous dépassait. En outre, il faisait aussi partie de ceux qui accordaient foi aux observateurs, même si l’objet de leurs observations n’était pas expérimentable, autrement dit reproductible à certaines conditions. On pouvait donc lui reprocher, à tort, de manquer de rigueur scientifique. Cependant, dans le sillage de Charles Richet et du colonel de Rochas qui se penchèrent sur ces phénomènes, Flammarion étudia les manifestations d’ectoplasmes produites par Palladino et accumula les données, sans tirer de conclusions hâtives !

Après la première guerre mondiale, Flammarion se pencha sur les questions de la survie de l’âme après la mort et publia une trilogie titrée La mort et son mystère. Fort du soutien de nombreux admirateurs, il se consacra aux maisons hantées, l’année même où il fut nommé président de la Society for Psychical Research de Londres. Dans le cadre d’une enquête sur les phénomènes paranormaux, il reçut de nombreux témoignages de hantises dont il fit l’interprétation en 1923 dans Les Maisons hantées, ouvrage de référence qui devait avoir une suite. Mais, la mort l’emporta le 3 juin 1925 et mit fin à ce projet. C’est tout récemment que l’équipe de Patrick Fuentes retrouva dans un carton d’archives, un manuscrit sous le titre Fantômes et sciences d’observation, contenant des épreuves pré-éditées et d’autres feuillets manuscrits. Par leur persévérance, on leur doit aujourd’hui la parution du dernier ouvrage de Camille Flammarion consacré aux fantômes dont l’existence, pour le savant, n’était plus à prouver…

Nous traversons un petit couloir aux rayonnages, également vides, autrefois le cabinet de Madame Flammarion, pour atteindre la chambre à coucher de Camille Flammarion. Une fenêtre aux vitraux colorés baigne la pièce "dans une perpétuelle pénombre propice à la méditation et à l’amour" selon les propres mots de l’ancien propriétaire. Mais pas aujourd’hui ! Car l’endroit meurtri est envahi par le sentiment de l’abandon.

Une litanie de fantômes

Au deuxième étage, se trouvaient la salle de travail des astronomes, un laboratoire de photographie, une salle de repos et l’escalier d’accès à la coupole. Une tour bien conservée, datant de 1895, permet de rejoindre ces espaces d’étude indépendamment des appartements des Flammarion.

Dans la salle des astronomes, des papiers jonchent le sol, autour d’un globe brisé. On y trouve des notes d’astronomes, des relevés et des schémas qui ont échappé à l’évacuation des archives. Un fauteuil en osier croule sous la poussière. Sur un linteau en bois, on devine encore des ornements qui ont été arrachés, laissant apparaître de macabres silhouettes. La porte d’entrée est encore surmontée d’un fronton en pierre. Sur une frise, on peut lire les noms d’illustres astronomes comme Pythagore, Hipparque, Copernic, Galilée ou Kepler.

Flammarion mériterait de figurer au milieu de cette litanie de fantômes.

Avec l’aide de son adjoint Quénisset, Flammarion a développé la technique de l’astrophotographie pour fixer l’image et le déplacement des planètes. Du laboratoire où il révélait notre ciel, il ne reste que l’obscurité d’une chambre désaffectée.

"Citoyens du ciel"

Après avoir traversé les deux corps de bâtiment qui servaient d’entrepôt au matériel d’observation, nous gagnons la coupole. La lunette originelle est toujours en place mais menace de passer à travers le plancher. Des travaux provisoires de consolidation nous empêchent d’approcher cette remarquable pièce de collection. L’escalier en bois qui permettait à Flammarion de s’élever pour poser son œil dans l’objectif est toujours en place. A travers les hublots de couleur, on peut voir la terrasse et le sommet crénelé de la tour d’angle.

C’est ici que Flammarion offrit à ses astronomes la possibilité de réaliser les plus belles découvertes astrophysiques en matière de comètes, de tâches solaires, de planètes, d’étoiles, d’éclipses ou d’amas stellaires.

Il passait plus de temps à rédiger ses ouvrages, source de financement de ses activités scientifiques, qu’à observer le ciel. Républicain, décoré de la légion d’honneur en 1912 pour saluer son idéal de l’instruction publique et laïque, l’astronome a vulgarisé l’astronomie par sa littérature et ses conférences (à l’occasion desquelles il utilisa les premières diapositives sur verre !). L’étude de sa correspondance prouve qu’il avait noué de nombreuses relations avec d’autres organismes scientifiques dans le monde.

Avec ses confrères, l’américain Percival Lowell de Flagstaff et l’italien Schiaparelli, sa grande passion restera Mars et la possibilité d’une vie extra-terrestre sur la planète rouge, aspect le plus controversé de ses travaux.

D’autres disciplines empruntent beaucoup aux recherches de Camille Flammarion qui a étudié le magnétisme terrestre, la foudre, la climatologie agricole et la météorologie. Et si chaque année, vous passez vos montres à l’heure d’été, c’est en partie à lui que vous le devez…

La rénovation de l’observatoire est la priorité absolue de la Société Astronomique de France qui a besoin de 650 000 Euros pour restaurer le gros œuvre et les façades. Pour attirer les sources de financement et provoquer un véritable élan de mécénat, l’Association des Amis de Camille Flammarion organise les Festivités Flammarion (2) les 3 et 4 juin 2006 sur le thème "Observatoire Flammarion : naissance et renaissance d’un observatoire". Une rencontre exceptionnelle entre spécialistes et amateurs d’astronomie !

La guerre des mondes

Alors que nous regagnons la terre ferme, des voix attirent l’attention de Catherine Fuentes. Des visiteurs, en promenade dans le parc, ont vu la porte de l’observatoire ouverte. Ils gagnent un tour gratuit ! Pendant ce temps, nous déambulons librement dans les couloirs déserts pour prendre quelques photos. Derrière le hall, un couloir contourne les pièces du rez-de-chaussée et mène à la cuisine. Chacun trouve un accès sur l’arrière-cuisine, la chaufferie ou les caves.
Avançant à pas réservés, nous ressentons avec force l’étrange atmosphère d’un lieu abandonné, comme si un événement imprévu avait obligé les habitants à fuir, laissant tout en place derrière eux. Un vrai scénario de science-fiction se monte dans nos esprits ébranlés ! Bel hommage pour celui qui croyait que nous ne sommes pas seuls dans l’univers !

Nous sortons de l’observatoire pour un rayon de soleil, dans la fraicheur du parc, où sont enterrés Camille Flammarion et ses deux épouses, Sylvie et Gabrielle.

Forces de la nature

Au détour d’un chemin mal dessiné, nous tombons sur un tas de pierre au pied d’un pan de mur. Il s’agit des vestiges d’un kiosque monochromatique où Flammarion pratiquait des expériences de radio-culture pour mesurer l’influence du soleil (et non de la lune contrairement aux croyances populaires) et de ses radiations lumineuses rouges sur la croissance des végétaux, indépendamment des variations de température. Il reçut le Grand Prix de l’Exposition Universelle de 1900 pour cette découverte. Mais, pour les pouvoirs publics, ce ne fut pas une raison suffisante pour mettre ce pavillon à l’abri de la tempête du 26 décembre 1999 qui provoqua aussi le déracinement d’arbres historiques.

Supernova ?

L’ironie est insuffisante pour qualifier la position des autorités (dont la Communauté de Communes des Portes de l’Essonne) qui se sont passé le bail comme un bâton de relais dans une course à l’intérêt, celui-ci étant toujours contraire aux volontés testamentaires de Gabrielle Flammarion.

Aujourd’hui, l’Association des Amis de Camille Flammarion milite pour empêcher la disparition de l’observatoire, à la fois inestimable pour la communauté scientifique et pour "tous les citoyens du ciel" que nous sommes.

Avis aux bonnes volontés…

O.V.

Remerciements : Philippe MOREL, Patrick et Catherine FUENTES

(1) Fantômes et sciences d’observation, Camille Flammarion, JMG éditions, décembre 2005

(2) Observations et conférences animées par des associations et clubs d’astronomie dans le parc de l’Observatoire. Programme complet mis en ligne prochainement sur le site de la SAF.

*****************************************************************

>> Autre article : Un observatoire hanté ? Par Erick Fearson, chasseur de fantômes

*****************************************************************

Pour en savoir plus

Sur le web :

Pages consacrées à Camille Flammarion sur le site du Ministère de la Culture :
>> http://www.culture.gouv.fr/culture/flammarion/accueil/accueil.htm

Le reportage de Philippe Morel sur les projets de réhabilitation de l’Observatoire et du Parc :
>> http://www.astrosurf.com/saf/articles/JUVISY/JUVISY.htm

Le site de l’Association des Amis de Camille Flammarion :
>> http://astrosurf.org/amis2camille/

A lire :

Camille Flammarion, Philippe de La Cotardière et Patrick Fuentes, Grandes Biographies Flammarion, octobre 2001

Des savants face à l’occulte (1870 – 1940), collectif sous la direction de Bernadette Bensaude-Vincent et Christine Blondel, collection Science et Société, Editions La Découverte, janvier 2002 (en particulier, lire le chapitre "Camille Flammarion et les forces naturelles inconnues" par Patrick Fuentes)

*****************************************************************

© Copyrights photos : Erick Fearson et Olivier Valentin

Accueil | Actualités | Dossiers | Evénementiel | Contacts

.

© Maison-Hantee.com